1. Ah, passer une bonne nuit réparatrice, il n’y avait rien de mieux ! En plus ce que j’avais absorbé pendant le nuit allait me permettre de bien me reconstituer. Ce n’était pas cela qui allait me permettre d’avoir des couleurs éclatantes, pour cela je pouvais, soit rester là et attendre, soit aller voir plus loin.

• 14*Je reste, après tout ce qu’il y a là me suffit bien.
  
• 5*Je vais voir plus loin, on ne sait jamais !

2. Je décide de lui parler et dit : « Vous avez besoin d’aide ? ». La créature paniquée par ce brusque bruit se met à nager furieusement et me donne un grand coup de queue qui me fait sombrer dans l’abîme juste à côté.

• 13*Je ne peux qu’attendre de toucher le fond pour pouvoir faire quelque chose.

3. Je suis resté, je suis confiante, si c’était une étoile de mer, elle m’aurait déjà digéré ! Cette créature reste là près de moi sans bouger, peut-être a-t’elle peur ? Je ne tenterais pas de parler, je vais l’effrayer encore plus, je ne vais pas bouger, elle va avoir peur, je vais attendre qu’elle fasse le premier pas. Ah ! La voilà qui bouge, oh, elle s’approche encore plus vers moi, elle… elle me grimpe dessus ! Je sens ses pieds ambulacraires, ces sortes de ventouses, c’est bel et bien une étoile de mer ! La traître ! Elle a essayé de me duper ! Mais elle ne sait pas à qui elle a à faire ! Je vais donner un coup de pied si important qu’elle ne pourra jamais me rejoindre ! Et vlan ! Ahah ! Je pars loin de toi, monstre ! Bloups, le courant m’emporte ! Mais ça va, il me dépose doucement, très loin de l’étoile, et surtout dans un milieu riche en nutriments, je vais pourvoir y rester le temps de récupérer mes forces et mes couleurs. C’est la deuxième fois que j’échappe de peu à une étoile de mer, et ce coup-ci il n’y a pas eu de bénitier pour me sauver. Je savais que je pouvais me débrouiller sans lui !

4* L’énorme quantité de minéraux qui est la me redonne un peu de forces, je sens qu’avec tout ça si j’arrivais à regagner la surface, je pourrais me reconstituer tranquillement, sans problèmes. Encore faut-il que je regagne la surface. Là un mouvement, une lumière vive, qu’est-ce qui se passe ? Je me sens m’élever, devenir légère, accompagnée par cette petite lumière qui se balance non loin de moi. J’aime bien cette lumière, j’aimerais bien la voir de plus près… Tout à coup je vis que la lumière commençait à m’entourer, elle me berçait même. Tout le poids qui me pesait s’en allait… Je devenais un peu plus vivace, je prenais conscience de ce qui m’entourait. J’étais à la surface, une masse d’un blanc laiteux s’éloignais de moi, je ne voyais pas ce que c’était. Mais tout ce que je savais, c’était qu’il m’avait sauvé la vie.
J’étais là dans l’eau oxygénée, j’avais fais le plein de minéraux mais j’avais faillit mourir, une bête étrange était venue me sauver, mais je ne saurais jamais ce que c’était car il était bien trop dangereux pour moi de redescendre dans les profondeurs. Toute retournée, je me reconstituais doucement, pensant à ce qui m’était arrivé.

5. Je vais voir plus loin, déjà je constate l’augmentation des minéraux, j’observe que la vie foisonne à cet endroit, c’est donc qu’il est parfait pour se reconstituer. De plus mon mode de nutrition me permet de ne pas subir trop de concurrence pour la nourriture, donc je décide de m’installer là pour redevenir pleine de santé et d’éclat !

6. J’ai décidé d’être courageuse et de continuer mes recherches. Mais peut-être ai-je été plutôt imprudente ! L’obscurité qui m’entourait n’était vraiment pas très agréable, j’avais l’impression de voir des étoiles de mer partout ! Pétrifiée par la nuit, je ne pouvais plus avancer, je restais donc là, exposée à tous les dangers, mais sans aucun moyen de retraite tant j’avais peur. Et là sans pouvoir bouger, j’avais vraiment l’impression que quelque chose approchait, quelque chose de très lent, comme si cet animal ne possédait pas de symétrie bilatérale. Là dans le noir absolu, l’idée de symétrie penta-radiaire me vint et m’effraya encore plus. Mais non il ne fallait pas que je panique, il n’y avait probablement pas d’étoile de mer qui se promenait ainsi la nuit ! Et s’il y en avait qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire ? Arrrrgh ! Quelque chose m’a touchée ! On aurait dit des sortes de ventouses ! C’est bien une étoile de mer, je suis perdue ! Je suis trop faible pour lui résister, je suis trop pétrifiée pour me sauver ! Mais si c’est bien une étoile de mer, pourquoi ne fait-elle plus rien maintenant qu’elle a vu qu’il y avait une moule à sa portée et qu’elle avait pouvoir me dévorer sans trop de difficulté ? Peut-être était-ce autre chose ? Avec tous ces questionnements je me rendis compte que je n’étais plus pétrifiée, j’allais pouvoir réagir.

• 3*Je reste là car il me semble que ce n’est pas une étoile de mer.
  
• 18*Je donne un grand coup de pied pour m’enfuir, je m’en fiche de ne pas savoir ce qui se passe réellement.

7. Brrr ! Il faisait bien sombre par là, je ne pouvais m’empêcher de faire claquer ma coquille tellement j’étais effrayée ! Mais tout de suite je me rendais compte que l’eau que j’aspirais via mes branchies était très riche en éléments minéraux, et je sentais qu’à ce rythme là j’allais me reconstituer rapidement. Je voyais que plus je m’enfonçais, plus il y avait de minéraux, mais plus il faisait sombre et froid. Je me demandais si j’arrêtais là et me contentais de ce que j’avais, ou si je continuais.

• 10*Je m’arrête.
  
• 16*Je continue.

8. J’ai décidé d’aller jouer dans les vagues ! Oh quelle sensation agréable ! Me laisser porter par la puissance de l’eau quel délice ! Je resterais bien là des heures ! Mais au fait, cela fait combien de temps que je suis là ? Oh mais la lumière a beaucoup diminué ! Je suis resté là des heures à faire du sur place. En plus il y a de moins en moins de mouvement chez les autres êtres vivants ! Cela me fait peur, il faudrait que je trouve un abri avant qu’il fasse tout à fait nuit sinon c’est dangereux ! Mais j’ai perdu beaucoup de temps à jouer comme cela dans les vagues, si j’arrête tout de suite, je ne reconstituerais jamais ma coquille !

• 19*Je me cherche un abri pour la nuit.
  
• 6*Je décide de continuer mes recherches de nourriture, après tout, ce n’est peut-être pas si dangereux que ça, l’océan, la nuit.

9. J’essaye de me calmer, je me mets à ressentir tout ce qui se passe autour de moi pour éviter d’être à nouveau surprise par ce qui me frôlait. Bientôt je sentais une présence qui nageait, non loin de moi. Je ne savais pas ce que c’était, peut-être était-il tout aussi perdu que moi ?

• 2*Je décide d’essayer de parler avec lui, on ne sais jamais qu’il soit maudit comme moi.
  
• 24*Je m’en fiche de lui, et donne un grand coup de pied pour essayer de nager vers la surface.

10. Je m’arrête et me contente de ce que j’ai déjà. Je vois bien que ce que j’absorbe est suffisant. Je pense à me chercher un abri dans les coins, car la nuit ne va pas tarder à tomber.

• 1*Je trouve une joli cavité dans les cailloux et y passe la nuit.

11. Mon coup de pied ne sert à rien, je m’effondre sans plus aucune énergie. Je défaille, c’est le noir. Lorsque je reprenais vie, j’étais dans un endroit lumineux, riche et oxygéné. Encore très fatiguée par ce qu’il vient de m’arriver, je décide de rester là pour me reconstituer, mais je continue à m’interroger sur ce qui a bien pu se passer pour que survive…

12. Je m’éloignais doucement, le cœur lourd… Quand même, et si c’était Edouard ? Je ne perdrais pas de temps si je constatais que ce n’était pas lui, et si c’était lui, peut-être que nous pourrions chercher ensemble de la nourriture, comme au bon vieux temps…

• 25*Je me retourne et je vais voir quand même, je ne risque rien après tout, que ce soit lui ou pas, un bénitier n’est jamais violent !
• 23*Non, je n’y vais pas, je dois être forte !

13. Le noir absolu, la pression qui augment, le manque d’oxygénation, je ressentais l’ivresse des profondeurs. Pendant ma chute il me semblait apercevoir Edouard qui me faisait signe, je ne pouvais pas aller le rejoindre, mais sa vue me réchauffait le cœur. Ah tiens, ça ne serait pas le magicien là qui m’a lancé un sort ? Oh il est gentil lui aussi me fait coucou ! Je lui répondrais bien mais je n’ai malheureusement pas de bras, et puis je sens que je vais m’endormir… Je résiste encore un peu, là je sens le fond…

• 11*Je donne un grand coup de pied, peut-être arriverais à quelque chose…
• 4*Je ne peux plus rien faire, je me laisse reposer au sol.

14. Je reste là, c’est bien, je vais me reconstituer doucement, récupérer de belles couleurs, l’endroit me plait, c’est tout ce qui compte.

15. J’étais allée à droite, quelle sensation formidable de se rapprocher de la surface ! La lumière, et surtout la recrudescence de phytoplancton dont je me nourrissais abondamment ! Je regardais la vie tout autour de moi et profitais du bonheur que cela déclenchait en moi. Je sentais même le courant des vagues, oh comme j’aimais jouer dedans !

• 8*Je décide d’aller jouer dans les vagues.
• 20*Je décide d’aller chercher une nourriture plutôt minérale.

16. Je continuais dans l’obscurité, mes coquilles claquaient de plus en plus, à un moment je sentais un mouvement tout près de moi. Prise de panique je donnais un grand coup de pied ! J’atterrissais contre une paroi un peu sonnée, je me demandais encore si j’avais bien senti quelque chose ou si c’était mon imagination qui m’avait joué un mauvais tour. Oh ! Encore une fois je sentais quelque chose me frôler, ce coup-ci j’en étais bien sûr ! Ce n’était pas l’effet de mon imagination !

• 21*Je panique totalement.
• 9*J’essaye de me calmer au risque de me faire dévorer.

17. Ça y est je suis près de lui, bizarre, il paraît très légèrement différent par rapport à mes souvenirs… Bon tant pis j’y suis, il ne me reste plus qu’à vérifier ! « Edouard ? C’est moi, Bulle ! » La réaction fut violente. Le bénitier, qui à l’évidence n’était pas Edouard, a prit peur et s’est refermé violement, provoquant ainsi un courant qui me poussa dans le vide. Et voilà, ça m’apprendra à me laisser tenter par lui !

• 13*Il ne me reste plus qu’à attendre de toucher le fond.

18. Mon coup de pied donné, je sens que je m’élève plus haut que d’habitude, j’arrive dans un courant, qui me semble très voilent, peut-être était-ce pour la violence des courants plus important le nuit que le jour que l’on doit se trouver un abri ? En tout cas je remarquais que ce courant me portait loin de l’endroit dangereux, je n’arrivais pas à percevoir ce qui m’avait touché, mais j’étais bien contente de m’en éloigner. Sauf quand je me sentais tomber, tomber très profondément, le courant m’avis entrainé dans un abysse et j’allais m’enfoncer tout au fond de l’océan.

• 13*Je ne peux qu’attendre de toucher le fond pour pouvoir réagir.

19. Fatiguée de tout cet amusement, je mets de côté ma Quête de nutriments, et me trouve une cavité où dormir.

• 1*Je passe une nuit tranquille à dormir.

20. À regret je n’allais pas jouer dans les vagues, mais bon j’aurais bien le temps d’aller y jouer une autre fois, quand je serais plus en forme surtout ! La pauvreté en minéraux du milieu me poussa à descendre plus vers les fonds océaniques. Mon humeur si joyeuse au départ, perdait de l’intensité comme je perdais de l’altitude. Les eaux de plus en plus froides et sombres n’étaient pas pour me plaire, mais il fallait que je m’y fasse, je constatais quelles étaient quand même plus riches en nutriments. Ey puis je me disais que plus vite je me reconstituais, plus vite je pourrais quitter ces eux sombres et regagner les vagues ! Là dans la semi-obscurité je remarquais, non loin de moi une forme qui avait tout d’un bénitier. Mon cœur fit un bond dans ma masse viscérale car ce bénitier ne m’était pas inconnu… Aurais*je retrouvé Edouard ? Mon premier et unique amour ? Que fallait-il que je fasse ?

• 17*Je vais voir si c’est bien le mollusque qui hante tous mes rêves.
• 12*Je ne préfère ne pas être déçue et je m’éloigne de cet endroit pour éviter d’être tentée.

21. C’en était trop pour moi, je me mis à paniquer, à donner des coups de pieds dans tous les sens, et malheureusement j’étais au bord d’une falaise et je tombais dans le vide.

• 13*Il ne me reste plus aucun choix à part celui d’attendre de toucher le fond.

22. Je me sens trembler d’avoir pris cette décision, mais je sais que c’est la bonne, je ne suis pas là pour retrouver mon amour passé, je suis là pour retrouver la forme ! Alors ce n’est pas un minable bénitier frileux, incapable d’aller plus loin que sa coquille qui va m’empêcher de redevenir belle ! Non mais, en plus là je sens que les eaux sont favorable, je vais bien pouvoir me reconstituer, prendre quelques jours de repos, et je serais prête pour de nouvelles Aventures !

23. Voilà, loin du bénitier, le cœur lourd, mais surtout loin de la tentation. Et puis même si c’était lui, je n’étais vraiment pas en état de me présenter à lui, j’avais perdu mes belles couleurs. Je n’aurais pas pu lui montrer que sans lui je me débrouillais très bien et qu’il n’était pas du tout dangereux de parcourir l’Océan en quête de nouveautés. Oui, voilà, j’ai décidemment bien fait de ne pas aller le voir, en plus par ici, il y a tout, des nutriments, de l’oxygène et de la lumière. C’est l’endroit parfait pour me reconstituer rapidement et complètement ! Je reste alors, et me pare de jolies couleurs qui feraient tourner toutes les têtes !

24. Peu m’importait ce qui me tournait autour, je donnais un grand coup de pied, puis deux, trois… Avec tout cela j’arrivais à regagner des espaces plus lumineux, moins nutritifs, mais surtout moins dangereux. Je me trouvais un abri, absorbais le plus possible d’éléments tout en me reposant de mes émotions. Dormir un peu ne me ferait pas de mal.

• 1*Je dormais.

25. Ça y est, j’y vais ! Je vois la douce forme du coquillage être de plus en plus nette. Il ne peux pas voir que je m’approche, j’aurais donc le surprise de voir si c’est bien lui lorsque je serais tout près de lui. Ah si c’est lui, qu’est-ce que je pourrais lui dire ? Vu les conditions dans lesquelles on s’est séparés… Peut-être a-t’il changé de mentalité depuis ? Peut-être a-t’il constaté que même si je voulais parcourir les océans, il valait mieux qu’il soit avec moi-même s’il n’était pas très aventurier. Ou alors il a trouve le bénitier de ses rêves, et maintenant il a pleins de petits mollusques, il m’a oublié et il ne va pas me reconnaître !

• 22*Je n’ose pas savoir, je m’en vais très loin de cet endroit.
• 17*Il faut que je sache, alors j’y vais !