Identité :Nom : ?
Prénom : Le Tronc
Age : 19 ans
Race : Géant
Situation
Sociale : Fils d'ouvrier au service des Humains, le Tronc ne peut revendiquer d'autre grade social que celui de travailleur. Il est de plus célibataire, et sa famille n'ayant pas été des plus malines, elle ne lui a légué que des babioles sans valeur. Pas même une parcelle de terre en possession.
Apparence :Taille : 4 mètres et 23 centimètres
Corpulence/
Musculature : le Tronc possède les muscles saillants de ceux qui travaillent dur et se battent toute leur vie... A son échelle, bien sûr. Il est donc d'une carrure impressionnante. Je serais vous, j'éviterais de me prendre une claque, quand même.
Couleur des
Yeux : Gris.
Couleur des
Cheveux : Marrons.
Armes/
Armure : La peau d'un Géant est suffisamment dure, pourquoi s'encombrer d'une armure ?! Il emporte toutefois souvent avec lui une ou deux lances, mais entre nous, une citerne ou un cheval servent parfois tout aussi bien de massue.
Aptittudes au
Combat : Le Tronc n'est pas vraiment ni dans la tactique, ni dans la finesse, et encore moins dans la vivacité. Mais sa force est considérable... Alors, s'il ne rate pas son coup, il assomme facilement un taureau.
Pouvoirs
Magiques : Aucun.
Style
Vestimentaire : Très primitif : Il met des bottes pour ne pas que les cailloux lui chatouillent les pieds et une sangle pour tenir son sac et ses lances dans son dos. Il se serait bien contenté de cela, mais les Humains lui ont certifié que mettre un tissu autour de sa taille le rendrait plus crédible. Il ne sait pas trop pourquoi, mais si les Humains l'ont dit, alors...
En
Plus : Le Tronc a la peau bleue. Si, si, je vous assure.
Caractère :Description : Le Tronc n'a pas l'air bien futé, je vous l'accorde. Et pourtant... Heu, non, il n'est réellement pas malin, en fait. D'un autre côté, l'intelligence n'a jamais été, me semble-t-il, le trait caractéristique des Géants. Ajoutons à cela qu'en plus de ne pas être très rusé, le Tronc a un temps de réaction relativement long. C'est qu'il n'a pas l'habitude des choses compliquées... Mais notre ami a tout-de-même quelques qualités. D'abord parce que sous cette apparence de grande brute idiote, le Tronc a un coeur d'or ! Sa gentillesse n'a d'égale que la force de sa frappe... Sauf si, bien sûr, il se rend compte que vous l'avez mené en bateau ! Craignez alors sa colère car il peut être très rancunier, et surtout, il frappe fort. En cas de grosse colère, son teint devient violet et il donne de grandes claques en hurlant... Phénomène toutefois très rare. En réalité, je pense que le commun des mortels se garde bien de titiller le Tronc !
Sachez également que le coeur du Géant est aussi très, très sensible, pour son espèce. Ainsi, aussi étrange que cela puisse paraître, le Tronc a la larme facile... Il s'attendrit au moindre drame ! Enfin lorsqu'il le comprend, bien sûr. De par cette émotivité, il se vexe également facilement. Il a peu de proches, mais lorsqu'il est attaché à quelqu'un, mieux vaut ne pas le critiquer. C'est que vous pourriez profondément le blesser...
Et puis, bien sûr, il se met parfois en colère très fort : il suffit pour cela que vous fassiez du mal -physiquement ou verbalement- à quelqu'un -ou quelque chose- qu'il estime. Cela peut être un ami comme un arbre... C'est plus souvent un arbre, d'ailleurs, car bien que gentil, il ne se rend pas compte qu'il ne se comporte pas du tout de manière à attirer les autres. Rustre, il a une voix forte lorsqu'il parle et agis toujours sans aucune délicatesse.
Qualités : Serviable et doux (enfin, autant qu'un Géant peut l'être) avec les créatures qu'il aime bien, le Tronc est le plus souvent d'humeur enthousiaste et peu contrariant. D'autre part, sa force est, pour un aventurier, une qualité non négligeable. Autant pour ses amis que pour ses ennemis...
Défauts : Colérique, benêt, naïf, lent d'esprit. La grande sensiblité du Géant, associée à sa simplicité d'esprit, le pousse en effet à être facilement dupe des manipulateurs. Bien que sa gentillesse soit agréable, elle s'est souvent retournée contre lui ; combien de fois, alors qu'il voulait juste rendre service, l'on l'avait envoyé commettre une bêtise ou un délit sans qu'il s'en rende compte ! Enfin, sa grande force est autant un point fort qu'un désavantage, car là où il y a besoin de délicatesse, Monsieur casse tout, bien sûr... Les verres en cristal, donc, vous évitez, avec le Tronc. Une saladière en bois suffira, merci.
Plus
Grand
Désir : Se faire des amis ?
Plus
Grande
Crainte : Qu'on se moque trop de lui... Et que personne ne l'aime.
Histoire :Histoire :
« Je ne sais pas où je suis né. On me l'a peut-être déjà dit, mais, vous savez, la mémoire n'est pas mon fort. Ce dont je me souviens, en revanche, c'est que lorsque j'étais petit, mon père travaillait déjà pour des Humains. Des petits Humains qui lançaient des brindilles sur mon père pour qu'il travaille plus vite. Comment appelaient-ils cela ? Ah, oui, des fouets. Enfin, je n'ai jamais compris en quoi cela accélérait son allure. D'ailleurs, je crois que mon père ne le savait pas non plus. Il se contentait de construire leurs maisons ou de les détruire, de porter des briques ou des chevaux morts ou malades, d'assommer des animaux menaçants, parfois. Bref, mon père était gentil, il faisait tout ce que les Humains demandaient. En retour, les Humains nous donnaient plein de choses à manger. Ils nous avaient également octroyé un espace pour nous construire une maison, mais ni moi ni mon père n'en voyions l'utilité. Moi, j'aimais bien dormir dans l'herbe, même lorsqu'il pleuvait.
Nous avons longuement vécu ainsi, tous les deux. Parfois je l'aidais dans son travail, parfois je me promenais dans les forêts alentours. J'aime beaucoup les forêts. Mais pas celles qui sont trop denses, car sinon, il m'arrive d'arracher des arbustes pour pouvoir passer... Et je n'aime pas faire du mal à la nature. J'y passais le plus clair de mon temps. Je courais derrière des bêtes, parfois derrière des soldats pour que nous jouions... Mais ils détalaient toujours plus vite que moi, sans m'attendre. D'ailleurs, même hors de la forêt, les Humains, à part ceux avec leurs brindilles, m'évitaient soigneusement. Il faut dire qu'à mes six ans, je les dépassais déjà tous en taille. En largeur, je n'en parle même pas !
Le fait qu'ils ne veuillent pas jouer m'ennuyait beaucoup, mais mon père ne cessait de me répéter que je leur faisait peur. Un homme intelligent, mon père. Lorsque j'ai compris qu'il avait raison, j'ai cessé de courir après les Humains. Ils ont rapidement été moins méfiants, mais alors, je n'avais plus vraiment envie de jouer. Je m'adossais au château du seigneur de nos terres et je regardais les jolies dames passer le soir. Lorsque l'une d'elles me regardait, je devenais alors tout violet de timidité, et jamais je n'osais leur adresser la parole.
Lors de mes 13 ans, mon père est parti taper sur des gens pour le compte du seigneur. C'est ce qu'il m'a dit en partant. Il s'est éloigné, accompagné de milliers d'Humains, vers les terres froides du Nord. Mon père est parti comme s'il allait travailler, comme tous les matins, mais je voyais bien qu'il y avait une différence : les Humains, eux, s'étaient recouverts de plaques de métal. Je croyais que c'était un costume d'apparat ou quelque chose de ce genre. Ce n'est que lorsqu'ils revinrent des mois plus tard et que je leur demandais comment ils avaient fait pour salir leurs beaux costumes qu'ils m'expliquèrent que c'étaient des armures, pour protéger leur peau.
Je sais, ces Humains ont vraiment des idées tordues. Figurez-vous qu'en plus, les armures étaient trop lourdes pour eux. Je le voyais bien : j'ai essayé de courir après quelques-uns en leur souhaitant la bienvenue, et ils n'ont fait que quelques mètres avant que je les rattrape. Ce n'était même pas drôle...
Toutefois, ce jour où tous revinrent, mon père, lui, était absent. Et personne ne voulut répondre à ma question. Quand je les interrogeais, les Humains souriaient tristement avant de détourner le regard et de s'en aller.
Alors je l'ai attendu. J'ai travaillé pour les Humains, comme lui faisait. Et la nuit, je dormais là nous dormions tous les deux. Je trouvais le temps long. Souvent, dans l'obscurité, je me relevais et scrutais la direction du Nord, mais je ne l'ai jamais vu à l'horizon. Et chaque soir, lorsque les Humains me laissaient rentrer après avoir récupéré mes provisions, je courais très vite pour rejoindre notre petit carré d'herbe, espérant qu'il m'y attende.
Mais, chaque jour et chaque nuit. J'étais seul.
Il y a un an, je me suis lassé de l'attendre. Alors, j'ai travaillé comme si j'avais toujours été seul, mangé comme si j'avais toujours été seul, et dormi comme si j'avais toujours été seul. C'était très, très ennuyeux. Tellement ennuyeux qu'il y a peu, j'en ai eu marre.
Je suis parti.
»
Famille : Les Géants ne sont pas légions dans ce monde. Le Tronc n'a connu que son père, un ouvrier aux ordres d'humains. Quant à sa mère, seul son père pourrait vous en parler. Ou Dieu, mais je ne puis parler en son nom, bien sûr !
Hors-Jeu :Multicomptes : Non, c'est mon premier !
Star sur l’avatar : Heu, le jour où vous voyez ça à la télé, appelez-moi.
Où avez-vous connu ce
Forum : Sur le top site « rpg de bon niveau »
Commentaire : Le seul commentaire que j'ai à faire est de tirer mon chapeau bien bas pour le(s) créateur(trice)(s) de ce forum. Il est original, et il est si agréable de voir des Rps longs, cohérents et bien orthographiés... A tel point que je me demande si je serai à la hauteur !
PS : N'hésitez pas à me le dire si mon personnage est trop grand, trop fort ou si mon avatar ne convient pas... Je modifierai ma fiche en conséquence.
Et si vous ne voulez pas de Géant parce que c'est un personnage trop hors normes, ce n'est pas grave, j'en ferai un autre ^^